Article de Libération : https://www.liberation.fr/societe/droits-des-femmes/un-patient-a-commence-a-mexpliquer-quil-fantasmait-sur-moi-les-sexologues-victimes-de-violences-sexistes-et-sexuelles-20250312_72TL5WQLU5BWFNOGAUYVKCRD3U/

« Les sexologues victimes de violences sexistes et sexuelles ». De harcèlement récurrent aussi! Malheureusement, cela n’est pas nouveau. BRAVO à Libération de visibiliser ce thème si tabou encore dans notre société. En parler, c’est déjà lutter.
Extrait de mon dernier ouvrage « La sexualité, qu’est-ce que ça change »? aux Editions Labor et Fides, février 2025 (10 euros) :
« Le parcours sera encore long avant que les femmes sexologues et les chercheuses en sciences des sexualités puissent exercer leur métier sans subir de réflexions, de harcèlement voire d’agressions à cause de leur profession (…)
En 2023, le Congrès international francophone de sexologie avait pour titre : « La sexologie, un métier à risques ? » Titre révélateur qui atteste d’une première reconnaissance des dangers potentiels d’exercer dans un domaine qui ne fait pas encore consensus pour tous. Car consulter ou mener des travaux dans le domaine de la sexualité n’est pas une activité comme une autre, d’autant plus pour les femmes qui choisissent cette voie. Quelle que soit l’époque, la sexologie est toujours-déjà un sport de combat. Parler « sexualité » n’est jamais anodin. C’est vouloir comprendre l’être humain sous toutes ses coutures et ses aspérités. C’est prendre la température de l’état du monde et risquer le grand dévoilement de la condition humaine » . p18-19.
