« Si j’étais présidente de la République »

"Si j'étais présidente de la République", interview du Dauphiné Libéré, 8 mars 2017

Onze femmes engagées (Haute-Savoie) ont répondu au Dauphiné Libéré pour la journée des droits de la femme sur le thème « Si j’étais présidente de la République ».

Voici quelques unes de mes réponses suite à l’interview du journal.

 

Si j’étais présidente de la République :

 

  • J’augmenterais les budgets des Ministères de l’enseignement, de la culture et de la santé. Ce sont les 3 piliers fondamentaux de notre société. Ils aiguisent la faculté de discernement et sont indispensables à toute société éclairée.
  • J’encouragerais les programmes réhabilitant une conscience collective. J’instaurerais le lancement d’un système éducatif renforcé dans ses fonctions civiques, altruistes et savantes. Je veillerais à la canalisation de la violence par le déploiement des échanges (politiques, économiques, géographiques et humains).

Contre les obscurantismes. Pour un nouvel Humanisme serait mon slogan.

  • Je mettrais en place l’enseignement de la philosophie dès le collège.
  • Je veillerais au respect de tous, notamment en matière d’orientations sexuelles et de problématiques de genre. A ce titre, je renforcerais le nombre d’heures et la perspicacité des contenus des cours d’éducation affective et sexuelle à l’école et ce, dès la primaire.
  • Je déploierais une politique budgétaire renforcée de réduction des risques en matière d’addictions (avec et sans substance) tout en dynamisant l’accès aux soins pour tous.
  • Je veillerais à l’égalité des salaires hommes/femmes.
  • J’instaurerais un système de répartition des richesses « gagnant-gagnant » entre les personnes en situation de précarité et les plus aisés.
  • Je ferais signer une charte d’engagement professionnel et rédiger un contrat d’éthique personnelle à tout individu qui souhaite se lancer dans une carrière politique au niveau régional et national.
  • Enfin, j’insufflerais un courant poétique de réérotisation politique. La politique doit sortir de ses pratiques onanistes au profit d’une satisfaction économique et culturelle généralisée. Derrière le désir personnel des politiciens pourrait se lire le plaisir d’un nouvel humanisme étatique à destination des citoyens…

Magali Croset-Calisto

Auteure, Sexologue clinicienne,

Psychologue spécialisée dans le traitement des addictions.

 

 

"Si j'étais présidente de la République", interview du Dauphiné Libéré, 8 mars 2017

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